Pour remplacer le sucre, souvent trop présent dans l’alimentation, de nombreuses personnes font le choix des édulcorants. Considérés comme de véritables alliés dans la perte et le contrôle du poids, les édulcorants se retrouvent aujourd’hui dans une multitude de produits. Il y a quelques mois, Coca Cola, le géant américain du soda, a d’ailleurs enrichi son panel de références “lights” avec le Coca Cola Life, édulcoré à la stévia. Mais les édulcorants sont-ils aussi bénéfiques qu’on le prétend ?
Aspartame, sucralose, stévia, agave…
La liste des édulcorants est longue et composée de “noms barbares” comme l’acésulfame de potassium ou le cyclamate de sodium qui sont d’ailleurs plus connus sous leurs noms abrégés (E950 ou E952). Ces édulcorants peuvent être naturels (stévia, agave) ou artificiels (aspartame, acésulfame, cyclamate…) et sont aujourd’hui considérés comme de véritables alliés minceur, permettant de conserver le goût du sucre sans apporter de calories. Très utilisés dans les sodas ou encore en “sucrettes” pour le thé et le café, les édulcorants peuvent également se présenter sous forme de sirop à intégrer directement à vos préparations.
Les édulcorants, des produits au cœur de polémiques
Les édulcorants, et notamment les édulcorants de synthèse tel que l’aspartame, sont souvent remis en question. De nombreuses études se contredisent sur les dangers et les bienfaits supposés de ses ingrédients, certaines vantant leurs vertus minceur, d’autres mettant en garde contre leurs effets indésirables sur la santé. En 2014, un consensus au sein de la communauté scientifique nationale et internationale a été adopté pour l’aspartame : il est sans risque pour la santé du consommateur aux doses de consommation courante.
Pour autant, la tendance actuelle voudrait que les édulcorants naturels soient plus plébiscités que les édulcorants artificiels.
Les édulcorants font-ils vraiment maigrir ?
L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation (Anses) vient de publier les résultats d’une étude menée pour la première fois en Europe, étude cherchant à déterminer les bienfaits et les risques nutritionnels des édulcorants. Selon ce travail, si les édulcorants permettent de réduire les apports énergétiques à court terme, ils ne semblent pas permettre de stabiliser ou de contrôler le poids sur le long terme. La consommation de ces produits pourrait, au contraire, être associée à un gain de poids même si “la causalité de cette association n’a pas pu être établie”. Enfin, concernant le diabète de type 2, le rapport d’étude révèle qu’il n’existe aucun bénéfice nutritionnel des édulcorants permettant de prévenir son apparition. Le rapport de l’Anses ne met toutefois pas les consommateurs en garde contre ces produits et estime que des études plus approfondies devraient être menées.
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Le surpoids et l’obésité sont à l’origine de nombreuses maladies telles que le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires. Lutter contre le surpoids et l’obésité est donc un enjeu de santé publique et nous devons prendre les mesures nécessaires pour y arriver.
Dans le cadre d’un régime équilibré où l’apport calorique total est contrôlé, les édulcorants peuvent aider les consommateurs à diminuer leurs apports énergétiques et contribuer à la perte de poids. Les édulcorants intenses ne provoquent en effet pas de sécrétion d’insuline ou de variation de la glycémie. De plus, ils n’augmentent pas l’appétit.
Par contre, sur le long terme, ils ne vont pas diminuer l’appétence pour le sucre c’est-à-dire les envies de sucre, les compulsions sucrées. Et c’est ce fameux sucre que nous consommons en trop grosses quantités…
Alors, si vous ne pouvez vraiment pas vous passer de sucre dans votre café, optez pour une sucrette en remplacement mais n’en abusez pas ! L’idéal est en effet d’apprendre à se passer progressivement du sucre, à se déshabituer du goût sucré.
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Source de l’image à la Une : Flickr (Christopher)
